McLaren met la pression sur Renault
Dans l'affaire d'espionnage qui les oppose
L'équipe McLaren n'entend visiblement pas laisser retomber la pression sur l'équipe Renault. On sait que cette dernière est accusée d'avoir espionné l'équipe de Ron Dennis, mais Renault avait qualifié récemment cette affaire "d'incident malheureux".
Chez McLaren, on n’est bien sûr pas du même avis et les accusations sont distillées dans la presse britannique alors que cette affaire sera examinée par la FIA, le 6 décembre prochain.
D'après certaines informations parues ces derniers jours dans la presse britannique, il y avait chez Renault pas moins de 18 ingénieurs au courant des secrets de McLaren. Ces informations subtilisées par l'ingénieur Phil Mackereth à McLaren auraient été trouvées sur onze ordinateurs chez Renault. On apprend aussi dans la presse britannique que Renault était en possession de 33 dossiers d'informations techniques provenant de chez McLaren, ce qui serait plus que les 780 pages de données Ferrari trouvées chez un ingénieur McLaren, un peu plus tôt cette année.
"Il est clair que des informations confidentielles provenant de chez McLaren ont été sciemment, délibérément et largement diffusées et discutées au sein de l'équipe Renault," déclarent les avocats de McLaren dans une lettre envoyée à la FIA..
Ces avocats affirment encore que Renault a répondu à ces accusations avec une attitude quelque peu cavalière. Ils ajoutent que les explications de Renault ont été incomplètes, trompeuses ou incorrectes. Ils ajoutent enfin que de Phil Mackereth, qui affirme avoir gardé ces informations pour des raisons sentimentales, est absurde.
Quoi qu'il en soit, l'équipe Renault a déjà réfuté toutes ces accusations d'espionnage au début du mois de novembre. C'est donc la FIA qui tranchera dans cette affaire, le 6 décembre prochain.